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Max POIRIER. passionné de mécanique et d'aviation, collectionne les avions

En allant de St Aubin à Laleu, chacun a déjà du observer des avions sous les pommiers.
Image surprenante en pleine campagne normande, que ces silhouettes d’avions. Pourtant c’est là aux Morvengères que Max POIRIER entrepose de façon méticuleuse les fuselages, cockpits, trains d’atterrissage et autres parties des avions de chasse ou de reconnaissance qu’il a sauvé de la destruction et qu’il restaure pour les rétrocéder ensuite à des musées.

Sa passion pour la mécanique, il la tient de l’époque où il a effectué son service militaire comme mécanicien dans l’armée de l’air, puis lorsqu’il a passé sa licence de pilote privé à Toussus-le-Noble. Aujourd’hui retraité, Max est membre de l’aéroclub de Mortagne au Perche et du R.S.A.
Les avions présents actuellement aux Morvengères sont : trois épaves de Mirage III, un Dassault 312 sans moteurs, un Cessna 411 bimoteur et un Morane-Saulnier 760 Paris. D’autres modèles, un Fouga-Zéphir de l’aéronavale est exposé au musée de Savigny les Beaunes et un Fouga-Magister est exposé en Belgique.

Mais son modèle préféré est un avion de combat construit par la Sté Marcel DASSAULT Aviation. "Mon premier Mirage, je l’ai acheté aux domaines en 1990 au prix de la ferraille pour quelques milliers de francs"». Le modèle entreposé actuellement est le Mirage III-R, un appareil de reconnaissance destiné aux missions photographiques. "Celui là, explique Max, le Mirage c’est le N°311. Il est sorti des essais en vol en 1963 et a été réformé le 31 août 1987 après 5 232 heures de vol. C’est une machine qui vole à plus de 2 fois la vitesse du son, et qui peut monter à 15 000mètres en 7 minutes. Mais il ne pourra plus jamais voler car étant neutralisé. Notre rôle de collectionneur étant de préserver le patrimoine".

Comme Max, ils doivent être une petite douzaine de passionnés en France. L’un des plus célèbres, c’est Michel PONT, qui a créé un musée avec une soixantaine d’avions de collection à Savigny les Beaunes. Cette activité nécessite aussi la récupération d’un maximum de documentations techniques. Max me fait découvrir pour terminer la pièce de sa maison réservée aux parties sensibles des avions où sont entreposées quelques tableaux de bord, les systèmes de navigation, la tête radar du Mirage III, E les commandes de bord de sa dernière acquisition un Morane-Saulnier 760 Paris, biréacteurs de 10,22mètres d’envergure, ancien avion de liaison d’état major de quatre places.
"En plus de la satisfaction personnelle que j ‘éprouve à récupérer et travailler sur ces merveilles de techniques que je respecte car tous ces appareils ont eu une vie avec leurs pilotes, je suis heureux de pouvoir leur assurer une retraite honorable et surtout de pouvoir en faire profiter visiteurs et amis".

Souhaitons à Max POIRIER de pouvoir réaliser son rêve, préserver et restaurer le plus soigneusement possible ses pensionnaires.

 

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